Cinquième dimanche de Carême (première partie )
L’évangile de ce dimanche nous redit l’amitié profonde entre Jésus et Lazare ainsi que ses deux sœurs Marthe et Marie. Cet ami, il reviendra à la vie. C’est certainement ce que le Pape François souhaite pour notre TERRE lorsqu’il écrit l’encyclique Laudato Si’ sur l’importance du grand amour que nous devons avoir avec toute la création et toutes ses créatures. C’est un appel à une « conversion écologique radicale » en ce temps incertain de pandémie. Voici les dix choses à retenir de cette encyclique selon un article du journal français « Le Figaro ».
Premièrement : François « adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète ». Réveillons-nous et comme Lazare tenons-nous debout ensemble pour y faire face, car nous sommes tous et toutes concernés-es, pas seulement les jeunes.
Deuxièmement : « Il existe un consensus scientifique très solide qui indique que nous sommes en présence d’un réchauffement préoccupant du système climatique ». Comme devant la Covid-19, ceci nécessite des changements majeurs dans notre style de vie.
Troisièmement : Nous avons, nous du Nord, une dette écologique envers ceux et celles du Sud. Nous avons créé un déséquilibre endémique « lié à l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles. » Nous en prenons conscience plus que jamais avec le coronavirus qui touche toute la planète, puisque tout est interrelié !
Quatrièmement : « La faiblesse de la réaction politique internationale est frappante. » Les Sommets Mondiaux des gouvernements sont soumis à la grande finance des 2153 milliardaires qui disposent de plus de richesse que 60% de la population de la planète, soit 4,6 milliards de personnes.
Cinquièmement : « Toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits fondamentaux des plus défavorisés… La dégradation de l’environnement et la dégradation sociale s’alimentent mutuellement. » Là aussi il y a contagion, mais la vie triomphera.
Maurice Rainville, curé
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