Église SJ23

Jésus croise sur sa route un aveugle de naissance. Sa cécité fait de lui un exclu et le réduit à la mendicité. Jésus est pris de compassion pour cet homme et il le guérit même si c’est le jour du sabbat. Pour Jésus, la loi est au service de la vie et non l’inverse : « Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » (Marc 2, 27)

Les gens qui connaissent l’aveugle-né ont peine à croire que maintenant il peut voir.
Ils questionnent l’ancien aveugle qui leur raconte comment Jésus l’a guéri.

Les juifs ne veulent pas croire que cet homme était aveugle et que maintenant il voit.
L’homme leur raconte comment Jésus l’a guéri, mais ils refusent de le croire, car Jésus n’est pas des leurs.
Les pharisiens, eux, sont divisés au sujet de Jésus. Certains disent qu’il est un pécheur, car il ne respecte pas le repos du sabbat, d’autres se demandent comment un pécheur pourrait accomplir un tel signe.
Les adversaires de Jésus convoquent à nouveau l’ancien aveugle et lui disent que Jésus est un pécheur. L’homme répond : je ne sais pas si Jésus est un pécheur, mais je sais que
« J’étais aveugle et maintenant je vois. » (Jn 9, 25) il leur dit que Jésus est un prophète et que s’il n’était pas de Dieu, il n’aurait pas pu le guérir. Alors, les pharisiens le jettent dehors.

Les Juifs attendent le Messie, mais ils ont des idées préconçues sur ce que devrait dire et faire le Messie. Ils ne sont pas prêts à accueillir la nouveauté, l’inattendu de Dieu. Les pharisiens se servent de la Loi de Moïse pour se conforter dans leur prise de position.
Contrairement à l’aveugle guéri, qui lui croit en Jésus, ils refusent de croire que Jésus agit au nom de Dieu, car cela les obligerait à se remettre en question et à changer. Ils se prétendent les seuls détenteurs de la vérité et ils s’enferment dans leur propre aveuglement, refusant ainsi de s’ouvrir à la lumière Dieu et de reconnaître en Jésus le Messie attendu.

Il peut nous arriver à nous aussi d’être enfermés dans nos propres aveuglements, mais Jésus peut nous guérir.      Comme à l’aveugle-né, Jésus me pose la question :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? » (Jn 9, 35)

M’ouvrir à la Lumière de Jésus, m’amènera à jeter un regard lucide sur moi-même, à me remettre en question et à changer.
Suis-je prêt(e) à accueillir la Lumière de Jésus?

Seigneur Jésus, tu es la Lumière du monde, tu es venu nous illuminer de ta présence.
Tu as eu pitié de l’aveugle-né et tu lui as permis de voir la lumière, prends pitié de moi et guéris-moi de mes aveuglements, alors comme lui je pourrai affirmer :
« J’étais aveugle et maintenant je vois ».
Jésus, Lumière du monde, éclaire ma route afin que je puisse marcher à ta suite! Amen

Micheline Vaillancourt Gagnon – 4e dim. Carême A – Évangile (Jn 9, 1-41)   19 mars 2023


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