Église SJ23

Aujourd’hui, nous vous proposons une traduction libre d’un article tiré du blogue de Carey Nieuwhof.

5 signes que la peur vous vole le meilleur de votre leadership

Par Carey Nieuwhof

Voulez-vous savoir ce qui peut faire obstacle à votre leadership ?

La peur.

La plupart des leaders avec lesquels je m’entretiens se débattent avec la peur d’une façon ou d’une autre.

La peur peut être difficilement combattue tant que l’on n’a pas réalisé à quel point elle est néfaste pour notre leadership.

Mais pourquoi donc cette peur, qui habite le cœur des leaders, est-elle si préoccupante? C’est simple.

On ne peut obéir à la peur.

La peur tentera de saper votre courage, votre leadership et tous les progrès que vous réalisez parce qu’elle sait que si elle gagne, elle peut mettre votre mission en échec et vous mettre hors de combat.

La peur ignore où elle va.

La peur sait seulement où elle ne va pas.

Par conséquent, personne ne doit suivre la peur. Vous ne devez pas. Et les personnes que vous dirigez ne le doivent pas non plus. Parce que la peur ne mène nulle part sauf en arrière ou de travers.

Et pourtant (soyez honnête), la peur est une compagne de tous les jours pour de nombreux leaders.

Alors, comment savoir si la peur accapare le meilleur de vous-même en tant que leader ?

Voici 5 signes qui indiquent que la peur mine votre leadership :

  1. Vous évitez de faire ce qui est juste parce que vous craignez un contrecoup.

La peur vous fait vendre votre âme. Pas d’un seul coup, mais petit à petit, au fil du temps.

Vous cessez d’être une personne de principe et commencez à devenir une personne pragmatique, dans le pire sens du terme, un pragmatisme calculé.

Et dans la foulée, vous en arrivez à perdre jusqu’au respect de vous-même.

  1. Vous imaginez davantage les réactions négatives au changement que les effets positifs.

Dans ce cas, vous cessez de passer à l’action. Vous ne faites que vous replier.

Vous cessez de diriger par conviction. Vous ne vous souciez que de la façon dont les gens vont réagir.

Lorsque la crainte des réactions négatives freine votre leadership, la peur a gagné.

  1. Vous décidez de ne pas dire certaines choses parce que vous craignez la réponse.

Éventuellement, la peur n’a pas seulement un impact sur vos décisions, elle paralyse même les conversations qui pourraient mener à l’action.

La peur vous rendra hésitant dans vos conversations et dans vos réunions. Vous aurez peur du courrier électronique, des plaintes, des commérages ou de tout ce qui pourrait résulter suite à ce que vous avez à dire. Lorsque cela arrive, la peur vous a détourné de la vérité.

  1. Vos réactions deviennent malsaines

Bien souvent, nous éprouvons de la colère face à la peur, mais nous le faisons de façon malsaine. Plutôt que de regarder la peur en face, nous reportons notre frustration sur quelqu’un ou sur quelque chose d’autre.

Peut-être que cela se manifeste par une conduite agressive. Ou bien, parce que vous ne pouvez plus contrôler les choses au travail, vous essayez de contrôler tout ce qui se passe dans votre maison. Ou encore, vous vous emportez avec votre conjoint ou vos enfants.

Parfois, être le  » type sympa  » au travail alors que vous auriez dû être le type courageux signifie que vous cessez d’être le type sympa à la maison.

  1. Vous avez cessé de rêver

C’est le pire de tous les scénarios. Et c’est un signe certain que la peur est en train de gagner ou a gagné.

Vous cessez de diriger en fonction de ce qui est possible et commencez à diriger en fonction de ce qui est raisonnable, aussi peu motivant soit-il. Vous cessez de rêver et commencez à vous inquiéter.

L’espérance est une caractéristique de la foi chrétienne, mais vous n’espérez plus. La peur l’a terrassée.

Que devons-nous craindre alors ? Craignez ceci.

Alors quel est l’antidote à la peur ?

Il y en a quelques-uns, croyez-le ou non, mais je pense que l’un des meilleurs antidotes à la peur est de craindre la bonne chose.

Si vous devez avoir peur, je vous suggère de craindre ceci :

Ayez peur de ne jamais accomplir votre mission.

Cela vous donnera du courage, ou au moins de la détermination. Et cela, à son tour, fera grandir votre foi.

Contrairement à la peur, le courage sait où il va.  Il a une destination.  Il vous conduit quelque part.  Il regarde devant lui, non derrière.

Le courage n’est pas l’absence de peur.  Toutes les personnes courageuses que je connais sont confrontées à la peur. Le courage est simplement une décision que la peur ne gagnera pas.

Alors aujourd’hui… soyez courageux. Dites à la peur qu’elle ne gagnera pas. Exercez le leadership, aussi effrayant que cela puisse paraître. Vous serez si heureux de l’avoir fait.

 

Pour l’article original, rendez-vous à : careynieuwhof.com


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