Église SJ23

Comme le roi de la parabole, Dieu nous invite au banquet des noces de son Fils et la porte est ouverte à tous, oui à tous… pas de bons et de mauvais. Le Royaume de Dieu n’est pas un rassemblement de gens parfaits, mais de pécheurs repentis et pardonnés. Comme dit Saint-Paul : « Il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous. » (Col 3,11) 

Heureux sommes-nous d’être invités au banquet des noces! Nous le disons à chaque eucharistie avant la communion : « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau! »

Certains chrétiens répondent à l’invitation, mais d’autres l’ignorent… Pourquoi…?
Manque d’intérêt, indifférence, accaparement par le travail, les loisirs, etc.

Acceptons-nous l’invitation au banquet du Royaume? Sommes-nous prêts à répondre à l’amour du Seigneur, à nous convertir, à Le célébrer dans l’Action de grâces?

En acceptant l’invitation au banquet du Seigneur, nous nous engageons à participer à la réalisation du Royaume de Dieu en nous et autour de nous.

Si nous acceptons l’invitation au banquet, nous devons revêtir le « vêtement de noce ».                                                           

« Quel est ce vêtement de noce? C’est « l’amour qui vient d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. » (1 Tm 1,5).
Cet amour, c’est le vêtement de noce. » (Saint-Augustin)
Source :  https://www.educationdelafoi.ulaval.ca/cbldp/ (Année A – 28e Dimanche du Temps Ordinaire)

Prions avec les invités au festin…                                       

Seigneur,
comme le roi fait chercher ses invités pour la noce de son fils,
Tu nous convies, toi aussi, au festin.
Tu nous offres ton amour,
et attends que nous offrions en retour le nôtre,
que tu deviennes le centre convergent de nos vies.
Mais, de même que les hôtes importants,
et les occupés récusent l’invitation au festin,
nous sommes pris dans le tourbillon de nos vies
un peu ou pas de place en nous.
À qui, alors, donneras-tu la meilleure part ?
Aux pauvres de coeur, tous ceux que la vie a mis à l’épreuve.
Puisse, Seigneur, cette parabole forte et mystérieuse
nous habiter et nous troubler.
Nous donner envie de devenir, nous aussi,
des suppliants attentifs à répéter :
Viens, Seigneur, Viens !
Des invités pressés de rejoindre le festin.

Jean-Claude Noyé (Source : http://www.prier.be/textes/PR1097.HTM)

Micheline Vaillancourt Gagnon, 15 octobre 202328e dimanche ordinaire A – Évangile (Mt. 22, 1-14)


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