Église SJ23

Dans la parabole d’aujourd’hui, Jésus nous présente deux hommes qui se rendent au temple pour prier, l’un est pharisien, l’autre est publicain (un collecteur d’impôts).

Le pharisien, debout et en évidence, est satisfait de lui-même. Dans sa prière, il confirme à Dieu qu’il est un homme juste, car il fait tout ce qu’un bon Juif doit faire, il n’a donc rien à changer dans sa vie. Il rend grâce à Dieu d’être meilleur que les autres :
« Je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce collecteur d’impôts. » (Lc 18, 11). Il n’attend rien de Dieu puisqu’il vit dans l’illusion d’être un homme parfait.

Le publicain n’ose lever les yeux, il se tient en retrait, il se reconnaît indigne. Dans sa prière, il implore Dieu d’avoir pitié de lui. Au contraire du pharisien, il se reconnait pécheur et il s’en confesse. Il appelle Dieu à son aide, il a besoin d’être sauvé, il ouvre ainsi son cœur à recevoir la grâce de Dieu.

Quand le publicain retourne chez lui, il est devenu un homme juste, car il a accueilli le don de Dieu. Le pharisien au contraire, sort du Temple comme il y est entré, satisfait de sa pratique religieuse et imbu de lui-même.

Dieu voit le fond des cœurs, devant Lui, il est inutile de chercher à se faire valoir.
Jésus nous dit : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » (Lc 18, 14).

Par cette parabole, Jésus nous invite à prier avec un cœur de pauvre, un cœur disponible à accueillir la grâce de Dieu qui nous transforme.

Dans une attitude d’humilité, unissons-nous à cette prière d’EPHATA :

Seigneur,
tu renverses les puissants de leur trône
et tu élèves les humbles.
Tu regardes la prière du pauvre
et tu ne méprises point
le désir de son coeur… 

Seigneur,
préserve-moi de toute vaine gloire.
Que jamais, je ne m’approprie
les dons que tu m’as faits…
Tout vient de TOI.
Comment pourrais-je me glorifier
quand tout est pur don de ta grâce !
Seigneur,
si je regarde au profond de moi-même,
je n’ai rien à t’offrir
qui soit digne de TOI,
je ne suis que faiblesse et péché…

Mais ton regard n’est qu’AMOUR
et cet AMOUR me lave et me purifie.
C’est TOI qui m’élèves jusqu’à ton COEUR. 

Tu vois mon désir, tu connais ma petitesse
et je n’ai pas peur,
car tu te penches sur moi avec tendresse.
Tu me guéris de mon péché, GLOIRE À TOI ! 

Je t’aime
et j’attends tout de TOI.

(D’après EPHATA)

Source : https://www.cursillos.ca/formation/evangile/Annee_C/C58-Dim30.htm

 

Micheline Vaillancourt Gagnon, 23 octobre 2022   Évangile (Lc 18, 9-14)

 


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